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  • Radios FM: plus de 50 !

    Trop de stations de radio dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince ? Selon la liste du Conatel, il en aurait plus de 50 à saturer la bande FM.

  • Signal à la télé

    Un mois après son lancement officiel, la télé de Signal FM se lance dans l'information avec un journal et des bulletins.

  • CD, DVD, USB: abritez-vous!

    Pour ne pas perdre ses précieux fichiers, il est important de les sauvegarder correctement et régulièrement.

  • Les débuts de la radio en Haïti

    En 1926, à ses balbutiements sous l'Occupation américaine, la puissante radio HHK s'occupait de l'éducation rurale agricole.

  • Choléra en Haïti: un mal sans coupable

    Jeudi soir, le magazine "Envoyé Spécial" de France 2 (disponible sur Télé Haïti et CanalSat Haiti) diffusait un reportage sur l'origine du choléra.

Digicel-Voilà : duel à coups de BlackBerry

jeudi 27 mai 2010 1 commentaires


Prix intéressants, plans d’abonnements avantageux, mois de services offerts… Les deux compagnies de cellulaires s’affrontent désormais sur le terrain des célèbres smartphones.

Vendredi dernier, Voilà lançait en grande pompe son service BlackBerry, permettant « l’accès sans fil aux e-mails, à la messagerie électronique, aux réseaux sociaux, à l’Internet, aux applications multimédia, au téléphone, au calendrier et à une grande variété d'applications professionnelles et de loisirs » selon un communiqué par la compagnie.
Digicel, qui offre le service BlackBerry depuis février 2009, a très vite réagi, en « liquidant » pour la Fête des Mères son Blackberry Curve 8520 à 2000 gourdes, contre 5000 gourdes auparavant. Plus six mois gratuits de service BlackBerry. A comparer au 2.350 gourdes et trois mois de service de la compagnie Uni-Vert.
Notez que le BlackBerry Curve 8520, inclut le support Wi-Fi, un trackpad optique innovant, des clés multimédia, pratique pour gérer les vidéos et la musique. Pour Robin Padberg, le directeur général de Voilà, « en passant au vert les utilisateurs de smartphone BlackBerry bénéficieront d’une grande fiabilité, qui fera, immédiatement, des envieux » 

« Switch au rouge » ou « Passez au vert », Tweets par ci et par là, SMS et minutes gratuits, tirages à gogo… rien n’est de trop, pour agrandir son réseau de clients. Il s’agit de se préparer à l’arrivée imminente de Viettel dans l’arène haïtienne. Selon des sources concordantes, la compagnie vietnamienne, concocterait des promotions encore plus agressives, pour imposer ses cellulaires Natcom (le prochain nom de la Téléco), voire ses services Internet et même de programmes télé.

Haïti: les aînés sinistrés luttent pour survivre avec peu d'aide

mercredi 26 mai 2010 0 commentaires


Par Laura Figueroa (Miami Herald)
lfigueroa@MiamiHerald.com
 
Des mouches bourdonnent autour de sa jambe blessée, et pourtant, malgré ses gémissements pour demander de l'aide, Christiane Carystil, 87 ans, n'arrive pas à attirer l'attention particulière que son cas nécessite.
Même hors des ruines de l'Asile Communale – le principal centre de soins de santé dédié aux personnes âgées de la capitale – le personnel arrive difficilement à s'occuper en particulier chacun des vieillards qui essaient de survivre dans une société post-séisme.
« Ici les besoins sont nombreux, mais le personnel demeure très insuffisant », déclare Andrée Devilas, l'un des travailleurs du centre.
En Haïti, les personnes âgées doivent faire face au fait que l'aide aux sinistrés du séisme ait été pensée principalement pour les enfants et les adultes. Des aînés édentés doivent essayer de mastiquer des biscuits protéinés durs, distribués par les travailleurs humanitaires des Nations Unies, ou manger des céréales à grains entiers, qu'ils ne sont plus en mesure de digérer correctement. « Dans l'urgence de la distribution de l'aide le plus rapidement que possible, ces détails ont malheureusement échappé », avance Cynthia Powell, porte-parole de HelpAge, une organisation internationale qui vient en aide aux personnes âgées, à travers le monde.
Depuis son arrivée en Haïti, peu après le tremblement de terre du 12 janvier, HelpAge a repris une grande partie des tâches quotidiennes à l'Asile Communale, et continue de mobiliser ses efforts pour venir en aide aux personnes âgées logeant dans des camps de tentes de Port-au-Prince, Petit Goave et Léogane.
L'organisation a fourni un appui financier à huit centres de soins de santé, gérés par des églises et abritant 400 aînés, et a mis en place dans les camps des zones de protection regroupant des personnes âgées nécessitant une attention particulière. Elle a également lancé une campagne à la radio pour exhorter les familles de ne pas abandonner leurs parents âgés.
Pourtant, les travailleurs d'HelpAge sont inquiets du fait que, dans un pays où les besoins demeurent si énormes, que les personnes âgées continuent d'être négligés.
« On nous a signalé des cas d'abandon des personnes âgées dans les camps » regrette Rosaleen Cunningham, porte-parole de HelpAge. « Des préoccupations ont également été soulevées à propos des personnes âgées à risques accrus et incapables de protéger leurs biens et elles-mêmes.»
À l'Asile Communal, Clairevana Desbrosses, 87 ans, exhibe une bouteille à demi remplie d'un liquide ambré, sorte de médicament pour atténuer ses douleurs fulgurantes qu’elle ressent dans son abdomen. Face à la pénurie de médicaments, elle a peur qu'on lui  vole sa bouteille dans un moment d'inattention.
« Je ne me porte pas bien » crie-t-elle à plusieurs reprises.
Elle fait partie du nombre de 42 pensionnaires du foyer de soins, forcés de loger à l'extérieur du centre, à la suite de l’effondrement de l'un des deux dortoirs principaux. Plus de 90 résidents partagent le même espace que 100 familles qui ont établi leur camp sur la pelouse du centre de soins.
Des enfants jouent autour de la pelouse boueuse, non loin des aînés, alignés nus, baignés par des préposés aux soins infirmiers avec des seaux d'eau froide.
Dès le début, HelpAge avait payé des hommes pour servir de gardes de sécurité à plusieurs résidents qui se plaignait que des membres de gangs « allaient dans leurs tentes pour voler le peu de nourriture qu'ils possédaient.»
 « La meilleure option pour les résidents serait leur relocalisation le plus vite possible » estime Cunningham, « mais le maire n'a donné son accord à aucun des plans proposés. »
Pour l'instant, HelpAge a embauché un médecin pour assurer des soins continus au centre, et travaille à transformer le premier étage d'une clinique en un espace de soins gériatriques avec salle de 25 lits.
Alors que les personnes âgées vivant dans des foyers bénéficient de l’aide de travailleurs qui prennent soin d'eux, des milliers de personnes âgées tentent de survivre dans les camps de tentes. Près de 200.000 personnes de plus de 60 ans sont désormais sans abri, selon les chiffres recueillis par HelpAge.
Bon nombre d'aînés comptent sur la générosité des voisins ou sur la débrouillardise d’enfants et de petits-enfants pour obtenir de la nourriture et des soins médicaux.
« Parfois, mes voisins me donnent quelques grains de maïs » explique Dilianne Charles, 90 ans, à l'intérieur de sa tente dans le parc Sainte-Thérèse à Pétionville.
Alors que les enfants courent à travers les camps, jouant au saut à la corde ou au football, de nombreuses personnes âgées, comme Charles, disent quitter rarement leurs tentes.
« A mon âge, c'est difficile de rester au soleil », dit Charles. « Que puis-je faire ? Il n'y a rien d’autres à faire, que de rester assis ici et de ne pas gaspiller mon énergie.  Je me dit sans cesse que je suis en vie pour une raison. »
Frézelia Cetoute, 109 ans, était l’un des résidents les plus âgés du camp du parc Sainte-Thérèse. Elle a été depuis transportée à son domicile, l'une des maisons chanceuses qui ont été déclarées suffisamment sûres pour accueillir leurs occupants. 
Pourtant, tout en vivant dans le camp de tentes, Cetoute a essayé de rester attentif à son environnement, en dépit de sa cécité.
« Ecouter les enfants jouer m’avait rendue heureuse » avait-elle déclaré un de ces jours. « Cela me permettait de savoir que la vie continue.»
Cetoute vivait sous une tente de fortune construite à partir de bâches grises et feuilles à motifs floraux, en compagnie de sa fille de 66 ans, de sa petite-fille de 17 ans et de ses deux nièces, de 8 et 9 ans.

Grâce à l'argent envoyé par des parents résidant à Miami et à New York, les trois générations de femmes vivaient d’aliments mous, faciles à manger pour Cetoute, tels que les pommes de terre et les bananes.
Cetoute souvent s'inquiéta de ne pas pouvoir se promener dans le parc bondé.  Alors elle passait la majeure partie de ses journées égrenant son chapelet noir, priant installée dans une chaise de jardin qui lui servait aussi de lit.
« Je ne fait qu’attendre », soupire Cetoute. « Si je peux survivre à ce tremblement de terre, qui sait à quoi d’autre je pourrai survivre ? »

Traduite de l'anglais par Claudel Victor

On achève bien d'imprimer

mardi 25 mai 2010 0 commentaires

Les amis de la forêt qui n'ont pas pardonné à Gutenberg l'invention de la presse à imprimer en l'an de grâce 1440 peuvent dire merci à Internet. La révolution numérique est en train de mettre fin à la civilisation du papier en dématérialisant nos échanges à la vitesse de 100 megabits par seconde, bientôt beaucoup plus. Fax, lettres d'amour, cartes postales, déclarations de revenus, livres et journaux imprimés... Avant dix ans, peut-être moins, ces millions de tonnes de paperasse - que l'on s'efforce encore de recycler pour épargner ce qu'il reste de la Selva amazonienne et de nos forêts primaires européennes - seront reléguées au rayon des antiquités. Comme avant elle les tablettes d'argile de Babylone et Sumer, les papyrus des pharaons, et les stelles de marbre gréco-romaines.
Avec l'incroyable boom des smartphones (Selon  Gartner, 525 millions d'unités seront vendues en 2012, contre 179 millions en 2009 !) et l'avènement de la Sainte Tablette d'Apple (Gfk prévoit que la firme à la pomme devrait écouler 4 millions d'iPad dès cette année), l'humanité va en effet entrer dans l'ère de l'écran tactile portatif omniprésent. Regardez autour de vous : dans le métro, dans la rue, au bureau, le lecteur de "Libé" ou du "Monde" version papier se fait rare et vieillissant. Bientôt je serai le dernier des Mohicans avec quelques autres membres du club des nostalgiques de la presse old school. Résultat, la diffusion des quotidiens s'effrite inexorablement : encore - 3,9 % en 2009 pour l'ensemble des quotidiens nationaux selon les derniers chiffres de l'OJD, avec des pointes à - 10 % pour certains titres. D'ailleurs depuis que j'ai cédé à la pression du progrès et de la conformité, je feuillette plus distraitement mon canard préféré pour tapoter de plus en plus fréquemment sur l'écran de mon iPhone et faire défiler frénétiquement les news et les liens internet. Car comme d'autres confrères mutants, je suis devenu un TweetJournaliste accro à l'internet en temps réel. C'est ainsi...
Cela fera sans doute de la peine aux amoureux  de la chose imprimée, mais cette dématérialisation de l'écrit est un mouvement inéluctable, l'une de ces révolutions technologiques qui pavent magistralement l'Histoire tous les deux ou trois siècles. 
Il suffit d'observer le comportement média des moins de trente ans, cette génération de "digital native" a laquelle j'ai consacré ce récent billet : ils ne savent déjà plus ce qu'est un kiosque à journaux, ni un timbre poste et encore moins un fax... Et demain, hypnotisés par la multiplication des écrans, cette incroyable Bibliothèque d'Alexandrie numérique qu'est devenu le Web et cette merveilleuse fluidité du savoir à portée de clic, ils fréquenteront peut-être de moins en moins aussi les librairies. 
Avant dix  ans, dans les pays développés, la chose imprimée deviendra peut-être paradoxalement un produit de luxe, une vitrine réservée à certains journaux élitistes comme "Le Monde" et "Les Echos" qui tireront des éditions limitées à quelques milliers d'exemplaires. Nul besoin d'être grand clerc pour savoir que les médias diffuseront toute l'info (texte, son, vidéo HD, 3D...) en temps réel sur des terminaux nomades de plus en plus légers et ergonomiques, qui seront comme un prolongement cybernétique de nous même.  Cete révolution est déjà en marche sur l'iPhone et les Blackberry. Dans l'édition, idem : le papier sera un jour réservé aux premiers tirages de la rentrée littéraire et aux beaux livres, l'essentiel de la production étant disponible sur les "readers" et autres tablettes numériques... On téléchargera bientôt le dernier opus noir et déjanté de l'immense James Ellroy comme on commande une pizza. Sauf à réserver une belle version reliée vendue trois fois plus cher. C'est inéluctable avec le cyberlibraire Amazon qui pousse pour faire tomber le prix moyen du livre à 9,99 dollars, de la même manière qu'Apple a imposé la chanson à 0,99 cents sur son magasin iTunes. 

 Car derrière le bel argumentaire "Green" qui monte qui monte - "Hou c'est pas bien tout ce formidable gaspillage de papier qui menace le poumon de la Terre que sont nos forêts" - la logique économique de la dématérialisation est bien plus implacable. Imaginez : quand on achète un quotidien  1,30 euros, près de 80 centimes partent en papier, coûts d'impression et de distribution. L'équation est la même pour le livre : 70 % du prix d'un ouvrage sont aujourd'hui captés par la chaîne qui l'amène jusqu'à l'étal du libraire (voir ce joli graphique sur le site du Syndicat national de l'édition) ! En se passant de cette relique millénaire que tend à devenir le papier, les industries de la presse et de l'édition peuvent espérer d'énormes gains de productivité et de belles marges retrouvées...à condition de trouver enfin un modèle économique online. Evidemment, il y aura encore de la casse sociale : des centaines de milliers d'emplois à travers le monde dans l'industrie du papier, l'imprimerie, la presse et l'édition disparaîtront dans les oubliettes du "progrès". Ce n'est pas pour rien que le "puissant" syndicat du Livre CGT, qui n'est déjà plus que l'ombre de lui-même, s'accroche à son statut et à ses postes. Un combat désespéré et perdu d'avance qui contribue à plomber les comptes des journaux. Mais c'est ainsi que meurt un vieux métier qui fut longtemps celui de l'aristocratie de la classe ouvrière.  

Mais avant de profiter de la dématérialisation, les médias et l'édition devront bien sûr convaincre le consommateur numérique qu'il faut payer pour voir quand la culture de la gratuité est devenu la norme sur internet. Et là pour le moment c'est une autre histoire. Pour la majorité des lecteurs, le kiosque à journaux s'appelle maintenant Google News et il reste pour l'heure totalement gratuit.
 
La fameuse Tablette iPad d'Apple pourrait contribuer à cette évangélisation, tout comme l'iPod et l'iPhone ont amené des millions de fans de musique à délaisser les sites "peer to peer" et à acheter leur musique en ligne en toute légalité. 
 
La pression mise par Citizen Murdoch et d'autres pourrait aussi changer la donne si la presse parvient à faire front commun contre "le vampire Google" comme l'appelle Rupert : menacés d'un boycott massif de la part des journaux au profit de Bing (Microsoft) ou d'un autre, le géant de l'internet acceptera peut-être un jour  de reverser une sorte de "licence globale" à la presse en échange  de la mise en ligne de ses articles. Assis sur un tas d'or publicitaire, les maîtres de l'internet seront invités à partager - un tout petit peu - pour que vivent les industries culturelles. Ce ne serait pas scandaleux dans la mesure où ils vivent plutôt grassement des contenus auxquels ils donnent certes accès, mais sans verser un  cent pour les produire.

Pour le vieux monde de l'imprimé, il y a en tous cas urgence à se défaire peu à peu de ses derniers oripeaux de papier. Question de survie, plus que d'écologie. Car l'homo numeris d'aujourd'hui en pince bien moins aujourd'hui pour la sève des arbres que pour le flux d'informations qui défile sur l'écran de son smartphone... Google construit d'ailleurs déjà son meilleur monde numérisé sur les ruines de l'imprimé : début 2009, la firme californienne a carrément racheté une usine de pâte à papier au finlandais Stora Enso pour la modique somme de 50 millions de dollars... Pas pour alimenter les rotatives des « Echos » ou fournir les pages du prochain Goncourt. Non, cette fabrique située au milieu des forêts septentrionales de Summa Mile a été rasée pour construire un nouveau « data center » ! L'une de ces fameuses « fermes » de serveurs informatiques que Google essaime aux quatre coins de la planète pour indexer sans relâche la Toile et faire tourner son moteur de recherche à plein régime. C'est ce qui s'appelle avoir le sens du symbole et de l'Histoire avec un grand H. Ce bon vieux Gutenberg doit évidemment se retourner dans sa tombe, mais on n'arrête pas le progrès...
 
Jean-Christophe Féraud

“Sous le ciel” amusant sous les tentes

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Une toile de tente, de la boue et une fausse table de cuisine, tel est le cadre d'un feuilleton proche de la réalité que vivent des milliers d'Haïtiens après le séisme meurtrier de janvier. Intitulé "Sous le ciel", cette série, qui a planté son plateau de tournage dans un camp de rescapés, vise à diffuser des messages à but pratique mais aussi distraire le 1,5 million d'Haïtiens sans abri.

Vendredi, le tournage du 3e épisode, qui devait porter sur la sécurisation des abris face aux intempéries de la saison des pluies, a été interrompu à cause d'inondations et de coupures de courant. Le réalisateur américano-haïtien Jacques Roc a décidé de prendre le risque de tourner dans un camp de Port-au-Prince vulnérable aux inondations afin de s'approcher au plus près de la réalité vécue par les réfugiés.
« Il y a beaucoup de choses qui se passent dans les camps et quand on y est, on s'en rend compte », explique-t-il.
Ce feuilleton raconte la vie d'une famille qui a trouvé refuge dans un camp de rescapés après le séisme dévastateur du 12 janvier. Des acteurs connus en Haïti comme Junior Metellus, 35 ans, jouent dans la série, qui mêle comédie, drame et messages éducatifs. L'objectif initial des créateurs était de dépeindre une famille de la classe moyenne pour montrer que la catastrophe affecte toutes les couches de la société haïtienne.
« Tous ceux qui sont dans les tentes ne viennent pas d'un milieu modeste. Certains avaient une maison, et certains ont toujours leur voiture », explique Jacques Roc, qui s'est installé aux Etats-Unis à l'âge de 14 ans et a étudié la réalisation à l'Université de New York.
Chacun des 16 épisodes de 15 minutes aborde un thème déterminé par la mission de l'ONU en Haïti, la Minustah, qui est à l'origine du projet et finance les 6.000 dollars que coûte chaque épisode. Les responsables de la force onusienne de 9.000 hommes espèrent que le feuilleton donnera des informations utiles aux sinistrés sur la survie dans des conditions difficiles et leur apportera aussi une distraction.
« Le soir, il procure un divertissement et une manière de communiquer des informations qui est utile », explique David Wimhurst, porte-parole de la Minustah. Les thèmes abordés concernent la sécurité, la prévention de la violence, l'enregistrement des habitants des camps et tout autre danger ou défi auxquels les rescapés du séisme sont confrontés au quotidien.
Le feuilleton est diffusé sur des écrans en plein air dans une dizaine de camps de réfugiés et sur six chaînes de télé haïtiennes. Il pourrait également être téléchargé sur YouTube et distribué aux chaînes de la diaspora haïtienne aux Etats-Unis.
Lorsque la mission de l'ONU donne le thème d'un nouvel épisode, l'équipe de Jacques Roc l'écrit, le tourne et le monte en quelques jours. Les deux premiers épisodes ont été diffusés quelques heures seulement après avoir été achevés.
L'épisode 3 devait être tourné vendredi. La Sécurité civile avait émis une alerte aux inondations, mais l'équipe du feuilleton a quand même gagné le plateau de tournage, situé dans un camp de la périphérie de Port-au-Prince. Des pluies diluviennes ont inondé la zone et le tournage a finalement été reporté.
Le lendemain, les habitants des camps de Port-au-Prince ont dû se contenter d'une rediffusion du 2e épisode. Mais personne ne s'est plaint parmi la dizaine de personnes rassemblées sous la pluie autour de l'écran installé au Champ de Mars, près du palais présidentiel effondré.
« Dès que (le week-end arrive), c'est là que je viens passer le temps », confie Luknor, 19 ans. « Ils viennent avec le grand écran pour nous montrer ce qui se passe dans le pays ». Luknor dit avoir appris grâce au premier épisode de "Sous le ciel" que retourner dans sa maison, proche du principal stade de football de la capitale, serait dangereux pour sa famille.
Bien qu'évoquant la situation tragique du pays, le feuilleton fait volontiers dans l'humour, ce qui explique en partie son succès, selon Jacques Roc. « Les Haïtiens aiment la comédie, ils aiment rire », souligne le réalisateur. « Même si c'est grave, ils ont besoin de rire d'une manière ou d'une autre ».
(Source: AP)

Haïti: bataille juridique entre un photographe indépendant et l'AFP

mercredi 19 mai 2010 0 commentaires

(Source: 20minutes.fr)

Montage d'une photo (à gauche) du séisme en Haïti prise à 
Port-au-Prince le 12 janvier 2010 par Daniel Morel et crédité AFP 
PHOTO/LISANDRO SUERO et du message (à droite) proposé par l'AFP 
concernant les photos de Daniel Morel Montage d'une photo (à gauche) du séisme en Haïti prise à Port-au-Prince le 12 janvier 2010 par Daniel Morel et crédité AFP PHOTO/LISANDRO SUERO et du message (à droite) proposé par l'AFP concernant les photos de Daniel Morel DANIEL MOREL / 20 MINUTES

MEDIAS - L'agence de presse refuse de lui reverser des droits d'auteur après avoir repris ses photos sur Twitter...

Si vous recherchez des images de Daniel Morel sur le site photo de l’AFP, vous trouverez simplement ce message: «En raison d’un problème de droits, nous vous demandons de retirer et détruire de vos programmes toutes les photos d’Haïti prises par Daniel Morel.»

Des photos qui feront le tour du monde sans compensation
Ce photographe indépendant haïtien demande en effet des comptes à l’agence de presse française depuis le mois de janvier. Motif? Elle a utilisé en toute impunité les photos du séisme qu’il avait diffusées sur Twitter, via son compte Twitpic, sans jamais lui reverser le moindre droit d’auteur.
C’est pourtant lui qui est notamment l’auteur d’une photo qui fait la une des journaux du monde entier au lendemain de la catastrophe: une jeune femme recouverte de poussière tentant vainement de sortir des décombres d’un bâtiment de Port-au-Prince. 

Lisandro Suero, le pirate dominicain
Déjà sur place, Daniel Morel, ancien photographe de l’agence AP, a fourni les premières photos du drame. Sauf qu’il a fallu très peu de temps pour qu’un certain Lisandro Suero, simple internaute de République Dominicaine, reprenne ses photos et les installe sur son propre compte.
Daniel Morel ne répondant pas à ses demandes d’images, l’AFP, en l’absence de photographes de son agence sur place, s’est servie immédiatement chez Lisandro Suero, ouvert à toute proposition. L’agence de presse a alors bien précisé la provenance de ses clichés, mais en créditant le pirate, et non Daniel Morel, l’auteur original.

Twitter/Twitpic, un règlement différent
Ce dernier a alors passé ces derniers mois à demander réparation à l’agence de presse. Arguant que, de toute manière, les photos publiées Twitter sont libres de droit, l’AFP est allée jusqu’à déposer plainte contre le photographe haïtien, le 26 mars dernier, pour «diffamation commerciale».
Sauf que les clichés issus du site de micro-blogging proviennent en réalité de Twitpic, son avatar photographique qui, lui, n’oppose pas le même règlement: «Toutes les droits des images téléchargées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.» L’AFP est donc forcément en tort et Daniel Morel a décidé lui aussi d’y aller franco.

La réplique judiciaire de Daniel Morel
Le 21 avril dernier, il a assigné devant la justice américaine l’AFP, mais également Getty Images (par qui l’AFP était passée pour distribuer ses images) et des chaînes de télévision américaines, pour infraction aux droits d’auteur. Daniel Morel réclame notamment 150.000 dollars (environ 120.000 euros) pour chaque utilisation non autorisée de ses photos.
«L’issue de cette affaire aura des incidences pour tous ceux qui utilisent les réseaux sociaux et pour la pratique du journalisme sur Internet», a indiqué Barbara Hoffman, l’avocate de Daniel Morel, au quotidien australien The Australian. Contactée par 20minutes.fr, l’AFP, qui s’était déjà rendue coupable d’avoir diffusé en janvier des photos du séisme du Sichuan (Chine) au lieu de celui d’Haïti, n’a pas souhaité faire de commentaires.
Corentin Chauvel

10 bonnes raisons d'abandonner Facebook

mercredi 5 mai 2010 1 commentaires


Facebook et vie privée ne font pas vraiment bon ménage...
Voici notre top 10 des raisons pour lesquelles vous feriez mieux d’arrêter d’utiliser Facebook avant qu’il ne soit trop tard:


10. La politique de confidentialité de Facebook s’arroge tous les droits
Commençons par le commencement. La déclaration des droits et responsabilités de Facebook précise que vos contenus leur appartiennent (lisez la section 2.1): “vous nous accordez une licence non-exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l'utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook”.

9. Le PDG de Facebook s’est illustré à plusieurs reprises pour comportement non éthique
Des questions se posent sur l’éthique de Mark Zuckerberg depuis les débuts de Facebook. D’après BusinessInsider.com, il a utilisé des données utilisateurs de Facebook pour deviner des mots de passe d’e-mails et lire des correspondances privées pour discréditer ses rivaux.
Ces allégations, si elles n’ont pas été prouvées et datent un peu, posent néanmoins des questions troublantes sur l’éthique du PDG du plus gros réseau social au monde. C’est d’autant plus gênant que Facebook a par ailleurs déboursé plus de 65 millions de dollars pour mettre fin à une poursuite judiciaire arguant que Mark Zuckerberg aurait volé l’idée de Facebook.

8. Facebook a déclaré la guerre à la vie privée
Le fondateur et PDG de Facebook justifiait en janvier dernier les changements relatifs à la vie privée sur Facebook en expliquant que: “les gens sont devenus vraiment à l’aise avec le fait de partager non seulement plus d’information, mais aussi de manière plus ouverte et avec plus de gens. Cette norme sociale est simplement quelque chose qui évolue au fil du temps”.
En d’autres termes, non seulement vos données appartiennent à Facebook, mais en plus ils ont le droit de les montrer à tout le monde. En soi, ce n’est pas nécessairement non éthique, sauf que…

7. Facebook encourage l’accès à vos données
Ils expliquent aux développeurs comment accéder à vos données avec les API, mais sont beaucoup moins diserts quand il s’agit d’en expliquer les implications aux utilisateurs. Facebook vous incite à partager des informations qu’ils rendent ensuite disponibles publiquement.
Dans la mesure où leur fonds de commerce consiste à monétiser les informations vous concernant dans un but publicitaire, cela revient à gruger les utilisateurs pour qu’ils fournissent des informations à propos d’eux-mêmes aux publicitaires. Voilà pourquoi Facebook est bien pire que Twitter: Twitter a adopté l’attitude la plus simple (et donc la plus crédible) en déclarant tout de go que tous les tweets de tous les utilisateurs étaient publics. Difficile d’être plus clair. Mais pas Facebook. Voilà pourquoi la FTC américaine s’en mêle et les gens les poursuivent (et obtiennent gain de cause).
L’EFF a dressé un excellent historique qui documente précisément les changements de la politique de confidentialité de Facebook.

6. Facebook ne veut pas que ça se sache
Lorsque Pete Warden a démonté à quel point leur système fonctionne (en fouillant parmi toutes les données que les changements de paramétrage de vie privée de Facebook avaient rendues publiques) ils l’ont poursuivi en justice. Pourquoi poursuivre un développeur indépendant? Parce qu’ils ne veulent pas que leurs membres sachent à quel point leurs données sont accessibles.

5. Même vos données privées sont partagées avec les applications
A l’heure actuelle, toutes vos données sont partagées avec les applications que vous installez. Ce qui signifie que vous faites non seulement confiance à Facebook, mais aussi aux développeurs d’applis. Sachant que bon nombre d’entre eux n’ont pas nécessairement votre vie privée comme priorité. En clair, vous devez considérer que vos données -toutes vos données- sont publiques, sauf si vous n’utilisez jamais aucune appli Facebook. Couplé avec l’API OpenGraph, cela signifie que vous ne faites plus simplement confiance à Facebook, mais à tout l’éco-système Facebook.

4. Facebook n’est pas assez compétent techniquement pour qu’on leur fasse confiance
Au delà des questions éthiques, la compétence technique de Facebook ne parait pas suffisante pour pouvoir leur confier des données personnelles. Leur récent bouton “Like” a facilité la tâche des spammeurs. Et ce n’est pas la première fois que Facebook est considéré comme une pépite pour la collecte de données.
Soit ils se fichent un peu du caractère privé de vos données, soit leurs ingénieurs ne sont pas très bons. Ou peut-être les deux.

3. Facebook rend incroyablement difficile la suppression de votre compte
Le jour où vous décidez d’arrêter Facebook, le site ne vous facilite pas la tâche. Ceux qui ont tenté l’expérience savent qu’il n’est plutôt pas évident de vraiment détruire son compte. C’est aussi compliqué que probablement volontaire. De guerre lasse, vous accepterez peut-être de désactiver votre compte. C’est différent d’une suppression pure et simple. Désactiver s’apparente à une déconnexion prolongée, pendant laquelle vos données restent dans le système.

2. Facebook n’aime pas vraiment le web ouvert
Leur API Open Graph n’a d’open que le nom, comme pour mieux dissimuler sa nature fermée. Elle est en réalité complètement propriétaire. Vous ne pouvez utiliser aucune de ses fonctionnalités si vous n’êtes pas sur Facebook. Une implémentation véritablement ouverte fonctionnerait sur n’importe quel réseau social. Dans le même esprit, ils implémentent a minima OpenID pour pouvoir dire qu’ils le supportent, juste pour mieux promouvoir leur alternative propriétaire,  Facebook Connect.

1. Facebook ne sert à rien
Entre les applis pourries, les vieux camarades de classe dont vous n’avez surtout pas envie d’entendre parler et les boulets dont vous aviez oublié l’existence, Facebook est plus pénible qu’utile au quotidien.

Top Ten Reasons You Should Quit Facebook

Facebook est clairement lancé dans une course aux fonctionnalités avec tous les réseaux concurrents. Comme la grenouille avec le boeuf, Facebook n’est pas sans rappeler AOL qui voulait absorber tout le web, à une époque où leurs CD pleuvaient littéralement du ciel. Au moins Twitter sait rester à sa place ne veut pas être omniprésent dans votre vie numérique.
Vous feriez bien de prendre un peu de recul sur ce que vous apportent vraiment les réseaux sociaux, sur la manière dont vous les utilisez, et aussi sur la manière dont eux vous utilisent.

Cet article est une adaptation libre en français de celui rédigé par Dan Yoder et publié sur Gizmodo.com. Dan Yoder est un entrepreneur qui est notamment vice-président de Border Stylo, une startup d’Hollywood spécialisée dans les médias sociaux. Même s’il n’est pas en concurrence directe avec Facebook, il est préférable que vous le sachiez.
Merci à David Harthcock pour l’illustration “Ban Facebook”.
Gizmodo.fr en partenariat avec 20minutes.fr

Des émissions de Radio Vision 2000 seraient brouillées

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« Le lundi 3 mai dans l'après-midi entre 5 heures et 8 heures 20, nous avons constaté que les émetteurs de Radio Vision 2000 sont victimes d'un signal puissant. Après plusieurs tests, les techniciens de la radio sont arrivés à la conclusion que ce serait un brouillage des signaux de la radio », a déclaré Léopold Berlanger, directeur général de cette station commerciale émettant à Port-au-Prince en marge de l'assemblée générale de l'ANMH.
Les ondes de Radio Vision 2 000 ont, semble-t-il, été brouillées. C'est la raison qui a empêché la diffusion des deux dernières éditions de nouvelles- celle de 5 heures, Actualité 2000, et celle de 8 heures, Rafrechi memwa, le lundi 3 mai.
Conscient de la complexité de la question, Léopold Berlanger estime qu'on ne peut pas parler de persécutions politiques. Pourtant, les pleins pouvoirs accordés au pouvoir exécutif à la faveur de la loi d'urgence dans le contexte actuel sont, pour lui, une source d'inquiétude.
Le directeur de Radio Vision 2000 dit qu'il ne craint rien dans sa lutte en faveur de la liberté et de l'établissement d'un Etat de droit. « Cela fait longtemps que nous luttons sur le terrain pour une autre Haïti. Pour que la politique se fasse autrement, pour sortir du schéma de la corruption, de l'anarchie, de la primauté des intérêts particuliers sur celui de la communauté, nous n'allons pas abandonner cette lutte », a rassuré Léopold Berlanger qui rappelle qu'il est conscient des dangers encourus dans cette bataille en faveur de la liberté d'expression.
L'ex-président de l'Association Nationale des médias haïtiens (ANMH), Jacques Sampeur, estime que le courriel en circulation qui fait état d'un prétendu proche du pouvoir menaçant les stations de radio de brouillage n'a rien d'administratif ou d'une preuve. « On ne ne peut pas élaborer grand-chose à partir d'une correspondance électronique », a nuancé Jacques Sampeur sans vouloir citer aucun nom de son expéditeur.
Une source proche du secteur des télécoms confie que dans de tels cas, la direction de Vision 2000 doit s'adresser à l'instance régulatrice, le Conseil national des télécommunications (Conatel), pour remonter la piste de ce brouillage. Et si c'est le cas, la station portera plaintes devant les tribunaux compétents.
Dieudonné Joachim
djoachim@lenouvelliste.com

Max Chauvet, nouveau président de l’ANMH

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Max E. Chauvet prend les destinées de l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH) à la suite des élections organisées à l’issue d’une assemblée générale des membres de ce regroupement de patrons de presse, le mardi 4 mai 2010.

Le directeur du quotidien Le Nouvelliste, Max E. Chauvet, est devenu, mardi 4 mai 2010, le nouveau président du Conseil d’administration de l’Association nationale des médias haïtiens (ANMH) à la suite des élections au cours d’une assemblée générale de cette institution. Il succède à Jacques Sampeur qui a occupé ce poste de 2008 à 2010. Le conseil d’administration comprend les membres suivants : Frantz Duval (Magik 9), Hérold Jean-François (Radio Ibo), Richard Widmaier (Radio Télé Métropole), Aruns Bellevue (Radio Télé Galaxie), Patrick Moussignac (Radio Télévision Caraïbes), Léopold Berlanger (Vision 2000), Liliane Pierre-Paul (Radio Kiskeya) et Jacques Sampeur (Radio Télé Antilles).
Si tous les membres élus ce mardi sont des habitués, deux nouveaux venus rejoignent pour la première l’organe exécutif de l’ANMH : Frantz Duval et Patrick Moussignac. Le conseil d’administration va attribuer les différentes fonctions des membres élus au cours d’une réunion prévue ce 5 mai.
« Nous allons renforcer l’institution tout en l’agrandissant, l’ouvrir à d’autres médias et en faire un instrument performant, capable de répondre aux besoins de nos membres », a déclaré Max E. Chauvet devant ses pairs en leur demandant de l’aider dans cette lourde tâche qu’il veut une oeuvre collective. Aussi demande-t-il aux autres associations de la presse de se joindre au dialogue qui permettra d’avancer dans différents dossiers.
« Je vois des nuages s’approcher. Il va y avoir une redéfinition du secteur des communications avec l’arrivée de gros acteurs, très puissants financièrement. Le déploiement de la fibre optique va favoriser l’arrivée de nouveaux intervenants dans des domaines comme la radiodiffusion, la télévision et dans tout ce qui concerne les télécommunications », indique le nouveau patron de l’ANMH.
« Les membres de l’ANMH ont eu la main heureuse en choisissant les quatre présidents qui ont dirigé l’institution jusque-là. Ils se sont tous montrés à la hauteur tant dans leur crédibilité que dans l’organisation de cette institution », a fait remarquer le président fraichement élu de l’ANMH.
En contextualisant son mandat, Max Chauvet a fait savoir que l’ANMH doit faire face à des défis post-séisme d’envergure comme les difficultés économiques. « La presse aura à faire dans les mois qui viennent son travail dans le débat relatif à la reconstruction de notre pays et durant les élections. Lorsque le débat est survolté, la presse est souvent mise à l’index », a-t-il rappelé devant un parterre de journalistes réunis au local de Radio-Télé Antilles aux pieds de Montagne Noire.
Durant les deux dernières années, Jacques Sampeur nous a montré ses qualités d’organisateur et ses vertus de modérateur, a lancé Chauvet à l’endroit du président sortant. « Tu nous a amené à bon port en dépit des dégâts causés par le tremblement de terre du 12 janvier», a souligné M. Chauvet en s’adressant au président de l’association patronale des médias haïtiens qu’il remplace.
Elu à la tête de l’Association, Max E. Chauvet est le cinquième président de l’ANMH après Hérold Jean-François de Radio Ibo, Richard Widmaier de Radio-Télé Métropole, Anne Marie Issa de Signal FM et Jacques Sampeur de Radio-Télé Antilles.

Dieudonné Joachim
djoachim@lenouvelliste.com

 
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