Lundi soir, grand tollé autour d’une petite déclaration de
Ti Djo Zenny au Carnaval national. Ce qu’il y a d’intéressant avec
La Plateforme de Magik 9, c’est que les actions amènent toujours des réactions. C’est le véritable
Ranmase du showbiz haïtien. Chaque lundi soir, on dirait que tout ce qu’Haïti compte de musiciens, de promoteurs, de managers et de producteurs est à l’écoute du 100.9, comme les politiciens, ministres, parlementaires, le samedi matin pour Caraïbes FM.
Invité par le staff de la Plateforme,
M. Michel St Croix, le maire du Cap-Haïtien, est d’abord intervenu en ondes, pour tenter de désamorcer une bombe: la susceptibilité légendaire des Capois qui aurait été froissée par la phrase de Ti Djo de Kreyòl La, laissant entendre que certaines villes ambitionneraient d’imiter le carnaval de Jacmel, mais n’arriveront jamais à l’égaler. Réponse immédiate de l’animateur
Toto Borgella, lui insinuant de ne pas s’attaquer à sa ville, le Cap-Haïtien.
S’ensuit une brève discussion entre le maire et les animateurs présents, puis entre le maire et Toto Borgella, entre
Philippe Saint-Louis (au téléphone) et le maire, entre Philippe et Toto, et cetera, et cetera.
Débarque rapidement au studio Ti Djo Zenny, accompagné de tous les musiciens de Kreyòl La et de leur manager
Joubert Charles pour des mises au point. Après, ce fut la déclaration de
Roro de Djakout, se demandant pourquoi tous ces palabres.
En tout plus d’une heure d’horloge pour un sujet somme toute de moindre importance. Bref, les p’tits bruits font les grandes vagues.
