Le président René Préval annonce avoir décaissé des fonds pour les médias frappés lors du séisme du 12 janvier.
Le chef de l’état précise que ce don est inconditionnel.
René Préval vante la liberté exceptionnelle dont jouit la presse sous son mandat.
« La liberté de la presse est garantie en Haïti. On dit n’importe quoi à mon encontre, mais je ne riposte pas », a déclaré le chef de l’Etat évoquant le cas du président français Nicolas Sarkozy qui agit contrairement en France.
René Préval a indiqué qu’aucun média ayant reçu l’aide financière du gouvernement ne peut affirmer avoir reçu une injonction de la part de celui-ci.
Depuis le passage du séisme, plusieurs médias de la capitale ont modifié leur programmation en vue de répondre aux besoins de la population en termes d’informations. Des heures de grande écoute sont ajoutées à celles existant avant la catastrophe meurtrière.
Conséquemment, les débats dans ces « espaces publics » au sens habermassien du terme, sont devenus très âpres et des leaders de l’opposition y interviennent fréquemment pour dénoncer la politique du gouvernement.
Même des élus ont pris part à ces débats pour fustiger la relocalisation des sinistrés, la coordination de l’aide humanitaire et notamment le vote de la loi d’urgence ainsi que celle portant la création de la commission intérimaire chargée de la reconstruction d’Haïti.
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