Des pourparlers sont actuellement engagés avec les bailleurs internationaux qui soutiennent le centre, dont la Fondation de France, afin de lui permettre de tenir jusqu’au mois de juin, indique son responsable, Claude Gilles.
« La pérennisation du centre est la priorité mais on essaie de voir maintenant comment on pourrait couvrir notre budget à partir du mois de juillet », explique-t-il.
Ce centre mis sur pied une semaine après le séisme offre gratuitement des services informatiques aux journalistes. Il dispose également d’un espace d’échanges et de formation. Deux séances ont été réalisées au cours de ce mois. Bientôt suivront des formations pour les journalistes travaillant dans la presse écrite et d’autres sessions plus spécialisées.
Trois mois après qu’elle ait été mise sur pied, cette structure a pu renforcer la capacité d’accueil de son parc informatique en se dotant de 20 postes de travail, et dispose d’une cafeteria.
Au cours du mois de mars dernier environ 350 utilisateurs ont visité le centre opérationnel des médias qui a reçu en moyenne 17 journalistes par jour.
Selon Claude Gilles, le centre arrive à apporter un soutien significatif en aidant à « dynamiser le travail des journalistes ».
La plupart des médias de la capitale où sont concentré la majorité des services ont été endommagés voire complètement détruits lors du tremblement de terre. En dépit du soutien international et de l’aide du gouvernement, la reprise est encore difficile, tandis qu’avant le séisme, la presse haïtienne faisait déjà face à de nombreux problèmes.
(Source: Alterpresse)
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